FRANCE
23/09/80 : La police arrête, à
Rochebesse, Marie-Thérèse Merlhiot,
Jean-Pierre Bolognini et Bruno Daribert, soupçonnés
d'appartenir à Action Directe. De plus, mille
deux cent cinquante kilos d'explosifs, ainsi que sept
armes à feu sont saisies. Marie-Thérèse
Merlhiot et Jean-Pierre Bolognini seront remis en
liberté dans le courant du mois d'octobre.
FRANCE
29/10/80 : Un commando d'Action Directe attaque
une agence de la Banque Nationale de Paris, à
Caluire.
FRANCE
20/01/83 : Un commando, se faisant appeler
Groupe Bakounine-Gdansk-Paris-Guatemala-Salvador,
mène une attaque, à Paris, contre le
bâtiment qui abrite l'Association pour le développement
et la diffusion d'informations militaires. Pas de
victime. Il est possible qu'Action Directe soit cachée
derrière ce groupe.
FRANCE
07/02/83 : Joëlle Aubron, membre d'Action
Directe, est condamnée à quatre années
de prison, dont deux assorties de sursis, alors que
Mohand Hamani est acquitté.
FRANCE
31/05/83 : Le même jour, les agents
de police Emile Gondry et Claude Catola sont tués,
Rue Trudaine, à Paris, suite à une fusillade
qui les a opposés à plusieurs membres
d'Action Directe, dont une femme. Un troisième
agent, Guy Ade, est quant à lui blessé.
La femme du groupe est une italienne, membre des Communistes
Organisés pour la Libération Prolétarienne,
qui sera arrêtée, en 1984, dans son pays,
et condamnée à vingt années de
prison pour de nombreux actes terroristes. Les autres
membres du commando étaient Claude Halfen,
Nicolas Halfen, Régis Schleicher et Mohand
Hamani.
FRANCE
29/07/83 : Un commando d'Action Directe attaque
une banque, à Saint-Etienne. Un client est
blessé d'une balle dans le ventre.
FRANCE
30/07/83 : Un commando d'Action Directe commet
un hold-up contre la Bijouterie Aldebert, à
Paris.
FRANCE
29/09/83 : Action Directe commet un attentat
à la bombe contre le Cercle militaire Interallié,
à Paris. Pas de victime.
FRANCE
30/09/83 : Une bombe explose, au Palais des
congrès de Marseille, près des pavillons
américain, soviétique et algérien,
ce, au cours d'une foire commerciale internationale.
Cet attentat, qui a fait un mort et vingt-six blessés,
est revendiqué par Action Directe, par les
F.A.R.L., ainsi que par le Groupe Orly/Asala.
FRANCE
13/10/83 : Un commando d'Action Directe commet
un hold-up, Place des Ternes, à Paris, contre
une agence de la Société Générale.
FRANCE
14/10/83 : Le terroriste d'Action Directe,
Ciro Rizzato est tué, à Paris, suite
à une fusillade qui l'oppose à la police.
Deux agents sont quant à eux blessés.
FRANCE
29/01/84 : Action Directe commet un attentat
à la bombe contre les locaux de la société
d'armement Panhard-Levassor, à Paris. Pas de
victime.
FRANCE
27/03/84 : Un commando d'Action Directe attaque
une agence de la B.N.P., à Lyon. Dans cette
agence, le général de gendarmerie Guy
Delfosse est abattu de cinq balles tirées à
bout portant.
FRANCE
10/07/84 : L'Unité Combattante Ciro
Rizzato d'Action Directe fait exploser une bombe,
à Paris, devant le bâtiment de l'Institut
Atlantique des Affaires Internationales. Pas de victime.
FRANCE
13/07/84 : L'Unité Combattante Benchellal
d'Action Directe commet un attentat à la bombe,
Rue Crillon, à Paris, contre des locaux du
Ministère de l'Industrie. Aucune victime n'est
rapportée.
FRANCE
02/08/84 : L'Unité Combattante Ciro
Rizzato d'Action Directe fait exploser une bombe contre
les bureaux de l'Agence Spatiale Européennen
à Paris, blessant six personnes.
FRANCE
23/08/84 : Un appel téléphonique
d'Action Directe averti l'Agence France Presse et
la police qu'une voiture piégée a été
placée devant le bâtiment de l'Union
de l'Europe Occidentale, à Paris. Cependant,
la voiture, qui avait été piégée
par vingt-trois kilos d'explosifs, ne sautera pas,
suite à une défaillance du système
de mise à feu.
FRANCE
28/08/84 : Paris. Une bombe, posée
par Action Directe, explose devant le Ministère
de la Défense, Boulevard Saint-Germain. Pas
de victime. La même organisation commet un autre
attentat à la bombe, contre le siège
du Parti socialiste, Rue Solferino. Aucune victime
n'est rapportée pour ce second attentat non
plus.
FRANCE
20/10/84 : L'Unité Combattante Farid
d'Action Directe fait exploser une bombe, à
Montrouge, contre les bureaux de la société
Messier-Hispano-Bugatti, blessant trois personnes.
FRANCE 21/10/84 : Action Directe
commet un attentat à la bombe contre des bureaux
de la société Marcel Dassault, à
Saint-Cloud. Pas de victime.
FRANCE
25/01/85 : Le Commando Elizabeth Van Dyck,
agissant pour Action Directe et la Fraction Armée
Rouge, assassine, devant sa résidence de Saint-Cloud,
le général René Audran, ingénieur
en chef de l'Armement et Directeur des affaires internationales
au Ministère de la Défense. Action Directe
et la Fraction Armée Rouge annoncent, dans
leur communiqué de revendication, leur fusion.
FRANCE
13/04/85 : L'Unité Combattante Sara
Mheidli, d'Action Directe, commet un attentat à
la bombe, Boulevard des Italiens, à Paris,
contre la banque israélienne Leumi. Pas de
victime. La même "unité" fait exploser
une seconde bombe, Rue de la Procession (Paris), contre
les bureaux de l'Office National d'Immigration.
FRANCE
14/04/85 : Paris. Action Directe commet un
attentat à la bombe, Avenue Marceau, contre
les locaux du périodique Minute. Pas de victime.
FRANCE 27/04/85 : L'Unité
Combattante Benchellal d'Action Directe commet un
attentat à la bombe, Avenue d'Iéna,
à Paris, contre les bureaux du Fond Monétaire
International. Pas de victime.
FRANCE
30/04/85 : L'Unité Combattante Ciro
Rizzato, d'Action Directe, fait exploser une bombe,
Rue Cantagrel, à Paris, contre les locaux de
la société de télécommunications
S.A.T. Pas de victime. La même "unité"
fait exploser une seconde bombe, toujours à
Paris, contre la société de télécommunications
T.R.T., blessant une personne.
FRANCE
26/06/85 : Un commando ouvre le feu, à
Paris, vers Henri Blandin, contrôleur général
des armements, mais le manque. Cette tentative d'assassinat
est revendiquée par l'Unité Combattante
Lo Muscio d'Action Directe.
R.F.A.
08/08/85 : Une voiture piégée
explose, devant la base aérienne américaine
de Wiesbaden, tuant deux personnes et en blessant
vingt autres. L'attentat est revendiqué par
le Commando George Jackson de la Fraction Armée
Rouge/Action Directe.
BELGIQUE
23/08/85 : La gendarmerie saisit, dans une
cache des Cellules Communistes Combattantes, rue des
Cottages, à Bruxelles, deux fusils de guerre
F.A.L., une mitraillette Sten, trois pistolets ainsi
que des faux papiers. De plus, fait important, des
empreintes de personnes appartenant à Action
Directe sont trouvées dans l'appartement; ce
qui souligne les liens entre A.D. et les C.C.C.
FRANCE
05/09/85 : Action Directe commet des attentats
à la bombe, à Paris, contre la société
Spies-Batignolles, située dans la Tour Winterthur,
contre la firme Renault, la société
Pechiney et l'A.T.I.C. Une personne est blessée
à l'A.T.I.C.
FRANCE OCTOBRE 1985 : Action Directe
commet des attentats à la bombe, à Paris,
contre les locaux de la chaîne de télévision
Antenne 2, contre les bureaux de la Haute Autorité
de l'Audiovisuel, et contre les studios de Radio France.
FRANCE
15/03/86 : Deux membres d'Action Directe
échouent dans une tentative d'assassinat visant
Guy Brana, vice-président du C.N.P.F. L'attaque
a eut lieu devant sa résidence, à "
le Vesinet" (Yvelines).
FRANCE
28/03/86 : La police arrête, à
Lyon, André Olivier et Bernard Blanc, membres
d'Action Directe. Elle saisira également trois
revolvers, un pistolet et un pistolet-mitrailleur.
Le même jour, le Front National de Libération
de la Corse commet treize attentats à la bombe
contre des bureaux du gouvernement et des banques.
Pas de victime.
FRANCE
29/03/86 : La police arrête, à
Lyon, Joëlle Crepet, membre d'Action Directe,
et saisi un fusil, ainsi que quatre pistolets.
FRANCE
16/05/86 : Un commando d'Action Directe ouvre
le feu, à Paris, sur le bâtiment qui
abrite le siège d'Interpol, blessant un policier
affecté à la surveillance de l'immeuble.
Ensuite, les terroristes font exploser deux bombes
qui endommagent les lieux.
FRANCE
06/07/86 : Des locaux, abritant du matériel
informatique de la firme Thomson, situés au
105 de la Rue de Castagnary (Paris XVème),
sont endommagés par une bombe posée
par Action Directe. L'organisation extrémiste
fait encore exploser une voiture piégée
contre les bureaux de la société L'Air
Liquide, au 75, Quai d'Orsay (Paris VIIème).
Dans sa revendication, Action Directe accuse ces deux
sociétés de traiter avec l'Afrique du
Sud. Pas de victime.
FRANCE
09/07/86 : Une bombe explose, Quai de Gesvres,
à Paris, contre le siège de la Brigade
de Répression du Banditisme (B.R.B.), tuant
l'inspecteur divisionnaire Marcel Basdevant et blessant
vingt autres personnes. L'attentat est revendiqué
par Action Directe, sous le nom de Commando Loïc
Lefèbvre, du nom d'un jeune homme abattu quelques
jours avant au cours d'une fusillade avec la police,
rue de la Victoire, à Paris.
FRANCE
21/07/86 : Action Directe fait exploser une
voiture piégée, Rue Franqueville (Paris
VXIème), contre le siège de l'O.C.D.E.
Pas de victime.
FRANCE
01/11/86 : Deux bombes, posées par
Action Directe, explosent, à Paris, l'une contre
les bureaux de la compagnie aérienne Minerve,
au 4 de la Rue Cambon, et, l'autre, contre des locaux
de la section parisienne de l'Office National de l'Immigration.
Dans leur revendication, les terroristes annoncent
avoir agi en signe de représailles contre "la
politique injuste du gouvernement à l'égard
des immigrés".
FRANCE
11/11/86 : Action Directe commet un attentat
à la bombe, à Paris, contre le siège
administratif de la firme automobile Peugeot (Rue
de la grande Armée) et, deux autres, aux Tours
Total du quartier de la Défense, contre une
société pétrolière et
contre la firme Pechiney-Ugine-Külhmann. Aucune
victime n'est rapportée
FRANCE
17/11/86 : Georges Besse, Directeur général
de la régie Renault, est assassiné,
à Paris, par un commando d'Action Directe.
FRANCE
15/12/86 : Une bombe explose contre la voiture
du Garde des Sceaux, Alain Peyrefitte. Celui-ci n'est
pas atteint; toutefois, son chauffeur est tué.
L'attentat est revendiqué par Action Directe.
FRANCE
21/02/87 :
AD est définitivement décapitée
lors que les policiers du RAID interpellent Jean-Marc
Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron
et Georges Cipriani dans une ferme isolée de
Vitry-aux-Loges, dans le Loiret. Les quatre militants
sont condamnés à la la réclusion
criminelle à perpétuité pour
les assassinats de René Audran et de Georges
Besse. Joëlle Aubron, opérée en
mars 2004 d'une tumeur au cerveau, est libérée
en juin 2004 pour raison médicale mais décède
en mars 2006.